Pour qui est-ce que j'écris?
Un niveau de langue adapté au destinataire
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Il est facile pour le rédacteur de comprendre le message qu’il veut passer. En effet, on entend souvent l’expression « C’était clair dans ma tête ». Le message est peut-être clair pour le rédacteur, mais il ne l’est pas toujours pour le lecteur.
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Lorsqu’on écrit, il est important de pouvoir s’adapter au public cible. Pour ce faire, on doit se poser les questions suivantes : « Pour qui est-ce que j’écris? » et « Qui va lire ceci? ». Une fois les réponses à ces questions trouvées, on doit utiliser un niveau de langue approprié.
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Voici donc quelques conseils en matière de niveau de langue :
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Pour un public plus jeune, utilisez un registre familier. Vous pouvez même utiliser des expressions populaires afin d’accrocher l’intérêt de votre public. Utilisez des phrases courtes et simples et des mots de tous les jours pour exprimer vos idées.
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Pour un public plus âgé, le registre courant est le plus… courant! Des termes corrects, une syntaxe appropriée et un vocabulaire élaboré rajouteront de la crédibilité à votre texte. Il est possible de tremper dans le soutenu pour approfondir vos idées, mais évitez de rendre le texte trop lourd. Peu, c’est mieux!
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Pour les textes officiels, tenez-vous-en au registre courant. Que vous utilisiez un jargon informatique ou juridique, il vous est important de maintenir une qualité d’écriture tout à fait irréprochable sans perdre de vue le but du texte. En bref, soyez précis et communiquez le message en allant droit au but.
En ce qui concerne le niveau de langue soutenu, on le réserve pour la littérature et la rhétorique. C’est le moment de sortir les gros mots, les phrases complexes et les phrases sans fin afin d’ébahir les lecteurs zélés.
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Finalement, le plus important, c’est de garder en tête le message à transmettre et la meilleure façon de le faire!